5 erreurs à éviter dans la mise en œuvre du BIM

5 erreurs à éviter dans la mise en œuvre du BIM

3 mai 2021 0 Par Master

La «mise en œuvre BIM» fait référence au processus de travail de création de la version virtuelle d’un bâtiment. Il permet d’automatiser la documentation architecturale du bâtiment et de minimiser les erreurs causées par l’homme pour une construction précise. La clarté du résultat final de la conception est essentielle pour une mise en œuvre BIM efficace et précise.

Pour nous assurer que nous ne travaillons pas nous-mêmes en dehors de cette voie, notons quelques «choses à faire» et «à ne pas faire» pour la mise en œuvre du BIM :

Erreur 1 : Manque de plans d’exécution BIM (BxP)

Un BxP contient les normes de travail formulées et acceptées par les membres de l’équipe. Le non-respect du BxP par les membres de l’équipe peut augmenter les erreurs et ralentir le processus.

À ne pas faire :
Les projets ne doivent pas être lancés sans un BxP. En outre, aucun membre de l’équipe ne doit être exclu de la formation BxP, ce qui peut désunir le travail de chacun.
Cependant, créer des BxP longs et complexes peut également être décourageant. Les BxP ne doivent pas non plus utiliser de terminologies difficiles.

À faire :
Pour éviter la confusion et les BxP ennuyeux, définissez clairement les buts et objectifs du projet, qui doivent être compris par tous les concepteurs, ingénieurs et entrepreneurs. En outre, les désirs du client doivent être clairement visualisés et il doit y avoir une compréhension commune de celui-ci.

Ensuite, les compléter avec des protocoles d’utilisation BIM peut permettre un flux de travail efficace. Les accords sur le type de composants 3D et 2D à utiliser, les outils BIM autorisés et les méthodes d’enregistrement et de partage de fichiers en sont quelques exemples.

Plus important encore, mettre à jour BxP en fonction des changements dans le projet et les distribuer à toutes les parties prenantes assure en conséquence une pleine unité de travail.

Erreur 2 : utiliser du matériel et des techniques d’hébergement inadaptés

Nous équipons souvent du matériel et des logiciels de haute qualité et coûteux pour rendre notre ordinateur hautement performant. Choisir les bons produits qui correspondent à notre nature de travail peut s’avérer rentable et infaillible.

À ne pas faire :
Les versions logicielles supérieures et le matériel puissant sans comprendre les exigences doivent être évités. Ils peuvent surcharger nos systèmes et faire grimper les coûts.

À faire :
Consultez au préalable un expert / gestionnaire BIM pour juger des exigences matérielles pour les types spécifiques d’implémentation BIM utilisés.

Décider de la vitesse du processeur, de la taille de la mémoire, de la carte graphique, du type et de la taille du disque dur et du nombre de cœurs est crucial. De plus, configurez un serveur cloud pour héberger les fichiers BIM avec une accessibilité commune plutôt qu’une utilisation de fichiers locaux.

Erreur 3 : inexactitude des informations sur le bâtiment

À ne pas faire :
L’importation de composants 3D complexes dans un fichier BIM doit être évitée. Devenir un expert BIM n’est pas l’objectif.

Dans le même temps, n’utilisez pas les mêmes composants 2D et 3D pour des représentations différentes.

À faire :
Le BxP doit mettre en place des familles 3D et 2D qui ont la variété, la compatibilité et les tailles de fichiers utilisables nécessaires. L’ensemble de familles doit être exempt de complexité et de petite taille de fichier.

Erreur 4 : perdre du temps par sur-modélisation

Ne perdez pas de temps à être obsédé par le modèle BIM. Nous nous plongons souvent dans le processus de modélisation et le sur-cuisons avec des détails plutôt inutiles et invisibles.

À ne pas faire :
Ne vous concentrez pas sur les détails excessifs d’une partie du modèle qui peut ne pas être visible. Parfois, nous finissons par détailler les parties inutiles du modèle, si nous sommes clairs sur la sortie finale nécessaire, ou si nous ne suivons pas le BxP.

À faire :
Déterminer les niveaux de détail (LOD) requis à différentes étapes du projet, tels que LOD 100 (concept), 200 (schéma), 300 (conception détaillée), 350 (documentation de construction), 400 (fabrication et spécification) et 500 ( tel que construit).

Erreur 5 : Exécution de contrôles de qualité

Il faut toujours se demander: ce fichier BIM peut-il clairement nous guider sur la façon de construire sur site? Ou est-ce un modèle sophistiqué qui semble mal aligné avec nos spécifications de conception? Il est important de vérifier périodiquement si le BIM s’éloigne des cibles pour garantir une exécution efficace. Le modèle doit ressembler aux approches de construction sur site et se composer de spécifications de matériaux qui sont réalisables avec les fournisseurs associés.

Source : https://www.virtualbuildingstudio.com/mistakes-in-bim-implementation-9-most-common-ones-to-avoid/

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